Bienvenue sur le blog de Donner la vie Naturellement

Chers lecteurs, Bienvenue sur Donner la vie naturellement, le blogue d'une fabuleuse maman qui a donné naissance deux fois avec une sage-femme !

Ce blogue est avant tout un espace de discussion, de partage et d'échange d'information en lien avec la maternité. Peu importe si vous avez donné naissance avec l'aide d'une sage femme ou non, vos commentaires, questions ou remarques et sujets sont les bienvenus !

J'ai besoin de votre collaboration pour agrémenter mon blogue. J'aimerais faire partager certains témoignages comme:

• Femmes ayant accouchées avec une sage femme.
• Papas qui ont accompagné leur femmes dans le processus de naissance.
• Accompagnante (mères, tantes, soeurs...) qui était présente lors de la naissance d'un enfant.
• Le récit de nos aïeux quelque soit votre âge, j'aimerais faire partager comment c'était de donner naissance à votre époque.

Merci à vous tous,

Bonne lecture


Mélissa

mardi 29 mars 2011

Mon expérience d'un accouchement en maison des naissances

Mon choix d’accoucher en maison des naissances était fait depuis longtemps.  Après avoir vu un épisode à l’émission «Quand passe la cigogne", il y a de ça près de 10 ans, je trouvais que l’approche des maisons des naissances était plus personnelle et plus humaine.  Puis, c’est en discutant avec ma cousine, qui venait de vivre l’expérience, que mon choix c’est encore plus fondé.  Elle m’a tout de suite référée à la nouvelle Maison des Naissances du Boisé de Blainville.  Fort heureusement, je suis l’une des privilégiée à avoir eu une place car chaque maison n’accueil pas plus de 300 naissances par année.  La réaction de mon père fut : Lâche moi le temps des filles de Caleb… On est en 2010 !  Toutefois, il fut très ouvert quand je lui ai expliqué en détail le déroulement des 40 semaines et de l'accouchement que j’allais vivre en compagnie d’une sage femme.
Une maison de naissance est un lieu d'accueil, pour la femme enceinte et sa famille pendant la grossesse, l'accouchement et le post-partum.  Lors de mes rendez-vous, rare sont les moments où j'ai du attendre après ma sage-femme.  Les seuls moments où cela c'est produit sont ceux où il y avait un accouchement en cours.  Chaque visite se fait dans un ambiance conviviale où l'on apprend à connaître la personnes qui mettera au monde notre bébé.  Mes rendez-vous pouvait variés d'une durée de 1h00 à 1h30 par séance.  Chaque sage-femme travail en équipe de deux si on peut le dire ainsi.  Elles alternes leur semaines de garde entre-elles.  Ce qui veut dire qu'au fil des rendez-vous de grossesse, j'ai rencontré deux sage-femme.  Et lors du moment ultime, c'est la sage-femme de garde qui fera l'accouchement, accompagné d'une deuxième sage-femme mais pas nécessairement celle qui a également fait le suivi.  Cette dernière arrive en renfort à la fin du travail avec l'aide natale. 
La médicalisation est réduite à son strict minimum et l'environnement est chaleureux (chambre avec thèmes, grande baignoire, lumière douce, musique...).  La lumière est réduite au minimum et la température est légèrement élevé afin de ne pas créer un choc lorsque le bébé naît.  L'intérieur des maisons de naissance est aménagé de manière à lui conférer un aspect intime et familial.  Pas de tables d'accouchement mais des lits.  Au niveau de la sécurité, une pièce est réservée à la réanimation néonatale avec tout le matériel médical nécessaire.
Pour moi, tout le travail c'est fait de nuit pour accoucher aux petites heures du matin.  J'ai crevé mes eaux à la maison vers 21h30.  Lorsque cela est arrivé, j'ai appelé ma sage-femme de garde et elle m'a avisé de bien calculer les contractions et de la rappeler dans une heure.  Plus le temps passait, plus les contractions se multipliait, duraient plus longtemps et étaient de plus en plus forte.  C'est à 12h30 que nous avons convenu d'un commun accord de se rendre à la maison des naissances.  À 1h20 du matin, j'étais allongé dans le lit, mon conjoint et ma sage-femme à mes côtés.


Pour ce qui est du déroulement de l'accouchement, je m'en souviens très peu car mes hormones ont très bien fait leur travail, et ce, sans épidurale.  Vraisemblablement, notre corps a tout prévu pour l'accouchement et sait accoucher, pourvu qu'on le laisse travailler! De plus, un environnement qui offre chaleur, sécurité et intimité favorisera la production des hormones essentielles à l'accouchement dont l'ocytocine, les endorphines, l'adrénaline et la prolactine qui proviennent des recoins les plus profonds et les plus vieux de notre cerveau.
Les pieds loin d'être dans des étriers, j'ai donné naissance à un joli petit bonhomme (nous ne savions pas le sexe du bébé) assis accroupi au bout du lit et tout c'est magnifiquement bien passé.  J'ai toujours été confiante dans le choix que j'avais choisi d'accoucher en maison des naissances.
Mélissa Allard

samedi 5 mars 2011

Deux expériences très différentes (Par Julie Hamel)

Voici le récit d'une amie qui a véçu un premier accouchement à l'hopital et un second en maison des naissances avec l'aide d'une Sage Femme. 

Mon premier accouchement s'est fait à l'hôpital comme la plupart des femmes. Lorsque que je suis arrivé vers midi, l'infirmière m'a demandé si j'avais l'intention de prendre la péridurale. Je lui ai répondu « non ». Vers 16 h mon travail ne s'était toujours pas déclenché alors j'ai reçu du pitocin avec une petite explication que sans liquide mon bébé pouvait être contaminé par des bactéries. Mon corps a énormément réagit au pitocin, j'avais des contractions sans arrêt. Tellement que ma belle-sœur est allé chercher le médecin pour lui dire que cela n'avait pas de sens. Le médecin n'était pas très ravi de voir le travail accompli par les infirmières (la dose injectée et le moniteur sur mon ventre mal installé), donc elles ont diminué la dose et réinstallé le moniteur (le moniteur une affaire que je me serais passé volontier).






Vers 18 h l'anesthésiste arrive et me dit « tu es certaine que tu ne veux pas la péridurale parce que là moi je ne peux pas revenir après? » Mon chum étant un peu paniqué et moi en pleine douleurs j'ai dit « oui » cela était bien malgré moi. Bien sur que les douleurs ont arrêtées sur le coup mais une fois le moment venu pour pousser je sentais mes contractions. Peut-être moins douloureuses mais je savais que j’en avais. J’ai eu mal au cœur à en être malade. Je ne poussais pas comme il faut puisque j’étais gelé alors le médecin m’a coupé deux fois (sans m’aviser évidemment) et elle a utilisé la ventouse à trois reprises pour sortir mon fils. Le résultat, une tête déformé à la naissance et surement un choc. Pour moi, plusieurs mais plusieurs points de suture. Je n’ai pas sentit mes jambes durant un long moment. Cela a eu un impact énorme sur mon post-natal. Mon fils pesait 8,6 lbs et mesurait 21 pouces.


Pour mon deuxième accouchement, j’ai eu le privilège d’accoucher à la maison des naissances avec l’aide d’une sage-femme. Une fois mes eaux crevées, je suis resté à la maison jusqu’à ce que mes contractions soient aux deux minutes. À ce moment, nous nous sommes rendus à la maison des naissances. Ma sage-femme nous y attendait. Elle avait préparé notre chambre. Je me suis installer et elle a écouté le cœur du bébé. À partir de ce moment elle nous a laissé seul pour qu’on puisse vivre notre expérience dans le calme et l’intimité. Les lumières étaient tamisées et je me concentrais sur chaque contraction. À un certain moment j’ai décidé d’aller dans le bain. Lorsque j’ai senti que ça poussait j’ai avisé mon chum d’aller chercher la sage-femme. Elle est restée à côté de moi et elle écoutait le cœur du bébé par moment. L’aide natale était dans la chambre et prenait des notes. Donc ma fille est née dans le bain, je n’ai même pas déchiré. J’avoue que ça brulait par la suite. Je venais quand même de mettre au monde un bébé de 9,3 lbs et de 21 pouces. Mon post-natal a été relativement facile. Lorsque m’a fille avait deux jours je jouais au parc avec mon fils. Ce fût un expérience extraordinaire.







Les risques cachés de la péridurale

Dans le cas de ce billet, je considère qu'il est intéréssant et important de connaître les conséquences et les effets de prendre la péridurale.  Vous trouverez un texte qui pourra répondre à certaines de vos questions.  Peut-être même, il vous éclairera sur vos choix.  Le texte qui se trouve au lien ci-dessous provient du Dr Sara J Buckley MD (Voir l'original ici).  Il a été traduit en français par Stéphanie Dupras (Voir la traduction ici).

Habituellement, je n'aime pas donner mes opinions sur des sujets tel l'allaitement, la péridurale et le choix d'accoucher en maison de naissance car cela mène souvent à de fortes discution d'opinion divergentes. 

Êtes-vous comme moi et pensez-vous que la péridurale ne devrait être que suggéré que dans des cas nécessaire seulement?  Sans la bannir, je crois qu'elle est utile mais elle nous est trop facilement offerte.  Tel que cité dans le texte en 2001-2002, au Canada, près de la moitié des femmes qui ont accouché ont eu recours à la péridurale.  Le texte portant sur la péridurale et les hormones du travail ainsi que Effets sur le processus du travail est plus particulièrement intéréssant.

Sur ce, je vous souhaites un bonne lecture !

Plan de naissance

Sur son site: http://www.mamancherie.ca/, Stéphanie Dupras offre un modèle de plan de naissance intéréssant.  Vous pouvez le consulter en suivant ce lien.

La douleur durant le travail: vos hormones sont là pour vous aider (traduction de l’article “Pain in Labour: Your Hormones are your Helpers” )

«Pourquoi la naissance semble-t-elle si facile pour nos amis les animaux alors qu’elle est si difficile pour nous? Une différence évidente est l’altération de la forme du bassin causée par notre démarche debout; nos bébés doivent se tourner et se contorsionner pour naviguer ces courbes uniques. Même nos plus proches cousins, les grands singes, ont un canal génital presque droit.

Toutefois, dans tous les autres sens, la naissance humaine est comme celle des autres animaux – ceux qui allaitent leur petits – et fait appel aux mêmes hormones : les messagers chimiques du corps. Ces hormones, qui proviennent des recoins les plus profonds et les plus vieux de notre cerveau, provoquent le processus du travail et de la naissance, en plus d’exercer une puissante influence sur nos émotions et comportements.»

La suite vous intéresse?  Suivez ce lien pour consulter l'article traduit en français par Stéphanie Dupras, Consultante diplômée en lactation, Doula, Éducatrice périnatale.

vendredi 4 mars 2011

L'allaitement, y songez-vous?

Voici peu être une liste comparative qui pourrait vous incitez à changer d'idée.

Lait maternel VS Lait maternisé
Comporte au-delà de 300 ingrédients connus VS  A peut-être 100 ingrédients
Interféron et globules blancs VS Huiles tropicales
Agents antibactériens et antiviraux VS Aucune propriété anti-infectieuse
Calmants intestinaux VS Irritants intestinaux
Nutriments facilement absorbés VS Nutriments difficilement absorbables
Le lait s’adapte à chaque tétée, selon le bébé et varie selon l’âge VS Formule pareille pour tout les bébés, peut importe l’âge
Change pour satisfaire aux besoins changeants de bébé VS Peut varier selon la méthode de préparation
Non-allergène VS Contiennent l'un ou l'autre des 2 allergènes communs :  le lait de vache et le soja
Seul aliment pour le bébé humain VS S’approche de ce que l'on connait des besoins des nourrissons, à des coûts de production minimes.  Le lait de vache et le soja ne sont pas utilisés parce qu'ils sont la meilleure imitation du lait humain, mais plutôt parce qu'ils sont facilement disponibles et peu coûteux
Toujours propre, directement de la source, bébé satisfait au moment même de la demande VS Facilement contaminé, doit stériliser et le bébé doit attendre que sa bouteille soit préparer avant de boire
Sans odeur à l'entrée comme à la sortie VS A une odeur lorsque bébé régurgite
Est immédiat, simple et presque gratuit VS Requiert de l'équipement, de la préparation et environ 3$/jour
Favorise un développement normal de la mâchoire VS Est liée à une augmentation des interventions dentaires
Est la suite naturelle de l'accouchement pour le corps de la mère VS Est liée à une augmentation des taux d'hémorragie postpartum, de certains cancers du sein et des ovaires, et des naissances rapprochées
Permet au bébé de contrôler son appétit VS Peut mener à la suralimentation et plus tard à l'obésité
Économise de l'argent pour la famille VS Rapporte de l'argent aux employés de l'industrie et du système de santé
Est simplement le départ logique pour le meilleur bébé du monde VS N'est pas obligatoire pour vous et votre bébé

• Les bébés naissent en choissisant le lait maternel.  Ils espèrent aussi que leur maman le choisira aussi.
• Les femmes naissent avec des seins non pas dans le but de plaire aux hommes mais d'assurer la vie de leur bébé en leur donnant ce qui est de meilleur pour eux.
• Seul les femmes des pays industrialisés donne des formules à leur bébé. 

Quelques mythes sur l'allaitement

Ce matin, j'ai pris connaissance de certaines études faites par le Dr Jack Newman.  J'ai désiré vous faire part de ses articles sur l'allaitement.  Vous pouvez consulter les textes en cliquant sur les liens ci-dessous.  J'espère qu'il vous en apprendra d'avantage sur les mythes de l'allaitement.

Mythe sur l'allaitement #1
Beaucoup de femmes ne produisent pas assez de lait.
Il est normal que l'allaitement fasse mal.
Il n'y a pas (ou pas assez) de lait pendant les 3 ou 4 premiers jours qui suivent la naissance.
Un bébé allaité a besoin de compléments d'eau par temps chaud.
...

Mythe sur l'allaitement #2
Une mère qui allaite doit faire très attention à ce qu'elle mange.Une mère qui allaite doit manger plus pour produire plus de lait.
Une mère qui fume ferait mieux de ne pas allaiter.
Une mère dont les mamelons saignent ne devrait pas allaiter son bébé.
...

Mythe sur l'allaitement #3
Une femme qui devient enceinte doit arrêter d'allaiter.
Si un bébé reste au sein pendant deux heures c'est parce qu'il aime téter.
Les bébés doivent savoir boire au biberon. Il faut toujours introduire un biberon avant que le bébé refuse d'en
prendre un.
...

Mythe sur l'allaitement #4
Une mère allaitante ne doit pas allaiter son bébé après avoir passé des examens radiographiques (rayons X).
Le lait peut se tarir « juste comme ça ».
Une mère qui se fait vacciner (contre le tétanos, la rubéole, l’hépatite A ou B, etc.) doit interrompre
l’allaitement pendant 24 heures (3 jours, 2 semaines…).
...

Alors j'espère que comme moi, vous en aurez appris :)