Bienvenue sur le blog de Donner la vie Naturellement

Chers lecteurs, Bienvenue sur Donner la vie naturellement, le blogue d'une fabuleuse maman qui a donné naissance deux fois avec une sage-femme !

Ce blogue est avant tout un espace de discussion, de partage et d'échange d'information en lien avec la maternité. Peu importe si vous avez donné naissance avec l'aide d'une sage femme ou non, vos commentaires, questions ou remarques et sujets sont les bienvenus !

J'ai besoin de votre collaboration pour agrémenter mon blogue. J'aimerais faire partager certains témoignages comme:

• Femmes ayant accouchées avec une sage femme.
• Papas qui ont accompagné leur femmes dans le processus de naissance.
• Accompagnante (mères, tantes, soeurs...) qui était présente lors de la naissance d'un enfant.
• Le récit de nos aïeux quelque soit votre âge, j'aimerais faire partager comment c'était de donner naissance à votre époque.

Merci à vous tous,

Bonne lecture


Mélissa

mardi 9 octobre 2012

Après la naissance de votre enfant, vous avez le droit...

• D’avoir un contact peau à peau avec votre bébé et ce, dès sa naissance et de le garder dans vos bras le temps qui vous convient.  Votre bébé n'est pas obligé d'être lavé sur le champs !
• De cohabiter avec votre enfant en tout temps, quel que soit le nombre d’occupants de la chambre.
• De connaître les raisons des examens et des interventions proposées pour votre enfant, de les refuser ou de les retarder (gouttes dans les yeux, injection de vitamine K, tests sanguins, etc.).  Soyez renseignés sur le pourquoi de la chose !  Bien informé, peut-être refuseriez-vous la vitamine K ou les gouttes dans les yeux !?!
• D’allaiter votre bébé à la demande et d’exiger qu’aucun supplément (eau, lait artificiel) ne lui soit donné.
• D’avoir à votre disposition une ressource adéquate pour vous aider à allaiter.
• De quitter l’établissement de santé dès que vous le souhaitez et ce, même si votre congé n’a pas été signé par un professionnel.

Vous avez des droits et des choix s'offrent à vous.  Soyez-en conscient!
Quelles que soient les personnes consultées, vous pouvez exiger des informations claires et complètes.

Savez-vous que...

Selon le ministère de la Santé, un suivi et un accouchement par une sage-femme reviennent à 73 % du coût des services d’un médecin.  Madame Marois, ce serait intéréssante de connaître votre opinion sur ce point.  Non seulement pour la réduction des frais à l'État mais de tout ce que comporte les avantages de donner naissance avec une sage-femme outre les avantages personnels.

• Utilisation réduite des services hospitaliers.
• Réduction de l’utilisation des services de prélèvements car ils se font par la sage-femme lors des rencontres.
• Permet de laisser une place dans les hôpitaux aux femmes enceintes nécessitant un médecin pour complication, césarienne, grossesse à risque...
• Diminue la recherche de medecin traitant.

Bref, donner naissance avec une sage-femme contribu à allèger le réseau hospitalier et ses services.  Par conséquent, il faut ouvrir plus de maison de naissace et former plus de sage-femme !


Accouchement avec une sage-femme

Vous pouvez choisir d’accoucher à votre domicile, à l’hôpital ou à la maison de naissance. Les sages-femmes reconnaissent que le choix du lieu d’accouchement est personnel et influence le bon déroulement de l’accouchement.  Plusieurs éléments sont importants à connaître pour orienter votre choix : Quel que soit le lieu que vous choisissez pour l’accouchement, la sage-femme exerce sa profession de la même façon et dispose en tout temps de l’équipement, du matériel et des médicaments nécessaires.

À tout moment au cours de votre suivi de grossesse, il vous est possible de changer d’avis quant au lieu que vous avez choisi pour la naissance de votre enfant.

Accouchement à domicile

Comme en attestent les nombreux écrits et témoignages sur l’accouchement à domicile, les raisons invoquées pour donner naissance à domicile sont multiples. Bien que l’accouchement à domicile soit un choix sécuritaire pour les femmes en santé, dont la grossesse se déroule normalement, certains facteurs doivent néanmoins être pris en compte : Le temps de transport vers l’hôpital, surtout lorsque vous demeurez dans une région éloignée ou difficile d’accès. Il faut discuter avec votre sage-femme des implications et des conséquences possibles d’un délai dans le transport vers un centre hospitalier. Les procédures de transport ambulancier et de transfert doivent pouvoir être organisées localement et disponibles au besoin. La sage-femme fait aussi une visite du domicile pour voir s’il est facilement accessible aux ambulanciers.

Accouchement à la maison de naissance

Il y a une limitation dans le nombre de femmes pouvant être suivies en maison de naissance afin de respecter la notion d’intimité et de préserver le caractère familial et convivial de ce lieu. L’idée derrière une maison de naissance est de recréer une ambiance intime vous permettant de vous approprier l’environnement dans lequel vous allez accueillir votre enfant. L’accouchement a lieu dans une chambre vous offrant tout le confort dont vous aurez besoin : grand lit, bain, chaise de massage, ballon, etc. Le matériel nécessaire ainsi que les médicaments sont accessibles en tout temps. Dans la plupart des maisons de naissance, l’accouchement dans l’eau est possible. Vous devez en parler avec votre sage-femme si c’est une option qui vous intéresse.

Accouchement à l'hôpital

Vous pouvez décider d’accoucher à l’hôpital avec votre sage-femme. Une chambre vous sera attribuée, mais aucun intervenant de l’équipe hospitalière ne sera impliqué auprès de vous, à moins d’une raison médicale menant à un transfert de soin. Vous ne serez donc pas hospitalisée. La sage-femme utilise son propre matériel, elle travaille de façon indépendante. Elle cherchera avec vous à recréer un espace propice au bon déroulement de votre accouchement. La sage-femme quitte 3 heures après la naissance. Vous avez le choix à ce moment, sauf avis professionnel contraire, d’être admise à l’hôpital ou de retourner à votre domicile où la sage-femme effectuera le suivi post-natal.

Le moment venu

Lors de l’accouchement, vous contactez la sage-femme de garde pour vous (l'une ou l'autre qui a effectuée le suivi durant votre grossesse). Pendant votre travail, la sage-femme vérifiera les différents paramètres permettant de surveiller la bonne évolution du travail et le bien-être de votre bébé. Elle sera à l’écoute de vos besoins et vous offrira un soutien personnalisé.

Vous pourrez choisir les positions que vous souhaitez adopter, manger selon vos envies, écouter de la musique et aller dans le bain. L’épidurale n’est pas disponible en maison de naissance, mais il arrive que des sages-femmes transfèrent des femmes à l’hôpital pour qu’elles puissent y avoir accès. Advenant que des complications surviennent pendant l’accouchement, la sage-femme doit consulter ou transférer les soins à un médecin de famille, un gynécologue obstétricien ou un pédiatre. Elle possède toutes les connaissances requises pour dépister les complications éventuelles et stabiliser la situation en attendant la prise en charge médicale hospitalière.

Si vous êtes intéréssé à laisser votre expérience dans le champs commentaire, vous êtes bienvenu :)

Source: www.osfq.org

Suivi avec une sage-femme

Lors de votre inscription dans une maison de naissance, une équipe de deux sages-femmes vous est attribuée, afin de vous garantir une disponibilité constante 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Vous pouvez en tout temps les rejoindre sur leur pagette.

La sage-femme principale assure la grande partie de votre suivi mais vous rencontrerez aussi sa coéquipière afin d’établir un lien de confiance avec cette dernière.  Elles sont de garde à tour de rôle concernant l'accouchement.  Lors du moment venu, c'est l'une ou l'autre de vos deux sages-femmes attribuées qui sera présente durant l'accouchement.  Les sages-femmes reconnaissent l’importance de la continuité des soins pour un suivi de qualité. À chaque visite, la sage-femme vérifie les paramètres cliniques permettant d’évaluer l’évolution normale de la grossesse. Elle prend le temps de discuter de tous les sujets qui préoccupent le couple.

Chaque visite dure en moyenne 50 minutes. Les sujets abordés sont variés, les conseils sont personnalisés et couvrent tous les aspects importants de la grossesse. Par exemple, la sage-femme aborde la nutrition, les malaises courants, les tests disponibles, l’échographie, le dépistage prénatal, etc. Vous serez amenée à faire des choix quant aux différentes options qui s’offrent à vous sur plusieurs sujets. Au besoin, la sage-femme peut vous référer à d’autres professionnels.

Le suivi est personnalisé, sécuritaire, et respectueux des valeurs de chacun. La sage-femme prend en compte la dimension familiale de la grossesse et de l’accouchement. Le ou la conjoint/e, les enfants et toutes personnes significatives sont les bienvenues.

Si vous êtes intéréssé à laisser votre expérience dans le champs commentaire, vous êtes bienvenu :)

Source: www.osfq.org

Qu'est-ce qu'une sage-femme?

La sage-femme est une professionnelle de la santé formée pour être entièrement responsable des soins et des services durant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale pour la mère et le nouveau-né et ce, jusqu’à 6 semaines après la naissance.

Les services des sages-femmes sont entièrement couverts par la RAMQ. Vous ne déboursez donc rien lors d’un suivi. La sage-femme effectue les examens cliniques nécessaires, et peut prescrire les échographies, les tests de dépistage prénatal ainsi que différentes analyses de laboratoire. Son approche est axée sur la normalité de la grossesse, de l’accouchement et de la période postnatale.

La sage-femme est une professionnelle autonome détenant un contrat avec un CSSS. Elle travaille au sein d’une maison de naissance ou d’un service de sages-femmes. Elle fait partie d’une équipe multidisciplinaire constituée par des professionnels du CSSS ou de l’hôpital de référence.

Source: www.osfq.org


La pratique sage-femme ...

Savez vous que c'est l'Université Du Québec à Trois-Rivière qui donne la formation de pratique sage-femme. En effet, L'UQTR forme des sages-femmes compétentes et autonomes qui accompagnent la future mère et sa famille du début de la grossesse jusqu'à 6 semaines après la naissance.

Les sages-femmes sont des professionnelles de la santé, expertes de la grossesse et de l'accouchement normal qui répondent au besoin des femmes d'accoucher en sécurité et en toute confiance, et ce, dans le lieu de leur choix.

L'histoire des sages-femmes du Québec commence dès le début de la colonisation française au Canada. De 1650 à 1691 particulièrement, les premières sages-femmes de la Nouvelle-France sont des femmes de colons, de bourgeois et même d'aristocrates que les autres femmes appellent à leur aide lors des accouchements. On les choisit la plupart du temps, en fonction de leur qualité d'esprit et de coeur, parce qu'elles ont un rôle autant psychologique, que social et médical à jouer.


C'est à partir de la première application en Nouvelle-France de l'Ordonnance criminelle de 1691 que l'État intervient dans le domaine de la santé au Canada. Cette ordonnance départage le champ de pratique de la médecine en trois branches distinctes et autonomes, celle des médecins, celle des chirurgiens et celle des sages-femmes.


Vers les années 1720-1740, le ministère des Colonies accepte de doter la Nouvelle-France d'un réseau structuré de sages-femmes. Ce réseau assurera l'efficacité de la profession, laquelle sera reconnue autant par les autorités coloniales que par la population.

Sous le régime anglais (1760), les sages-femmes continuent leurs fonctions. Elles offrent leurs services aux femmes qui accouchent et sont considérées comme les gardiennes d'un événement familial : la naissance. À l'élaboration de la première loi médicale en 1788, elles obtiennent une reconfirmation de leur statut légal. Jusqu'en 1847, tant dans les villes que dans les campagnes, les sages-femmes exercent leur profession et peuvent suivre des cours de formation auprès des médecins jusqu'en 1850, puis à l'intérieur des maternités jusqu'en 1919.

L'implantation, au 19e siècle, de nouvelles institutions tant législatives que scolaires, prémisses à notre système médical actuel, préludera à la disparition des sages-femmes. Le nouveau scénario médical qui se prépare au tournant du siècle exclut la profession de sage-femme. Cet événement entraîne la disparition, au Québec, d'une profession millénaire qui existe encore aujourd'hui à travers le monde. Par ailleurs, la création du Collège des médecins en 1847 permet à cette profession de contrôler les sages-femmes. Bien qu'elles s'élèvent contre ces restrictions, les sages-femmes voient alors leur champ de pratique et leur formation limités tout en réclamant une organisation professionnelle autonome, le fait d'être régie par le Collège des médecins rendra leur regroupement en corporation impossible

À quelques occasions au 20e siècle, la population supporte les sages-femmes dans leurs demandes, soit en réclamant leurs services, soit en appuyant celles dont on essaie de faire cesser la pratique.
Les infirmières quant à elles s'intéressent peu à la profession sage-femme, du moins tant que celle-ci ne se présente pas comme une concurrente. Elles interviendront en 1917 pour empêcher la venue de sages-femmes britanniques.

Exceptionnellement, de 1962 à 1972, une centaine de sages-femmes reçoivent leur formation à l'Hôpital du Saint-Sacrement, dans le cadre des programmes d'extension de l'Université Laval. Cette formation particulière est destinée à des religieuses missionnaires et à des infirmières orientées vers l'aide internationale. Plusieurs de ces sages-femmes sont aujourd'hui de retour au Québec. Malgré cela, les sages-femmes tombent presque dans l'oubli durant les années 60. Le terme sage-femme disparaît même du vocabulaire du citadin de cette époque.

Au cours des années 70, les revendications des femmes en périnatalité ont pris une grande ampleur. L'idée d'officialiser une fonction encore inscrite dans les textes de législateurs a refait surface à la fin des années 70. Ainsi, au début des années 80, des colloques régionaux et un rassemblement national organisés conjointement par le ministère des Affaires sociales et par l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) ont permis de rassembler 10 000 personnes qui ont revendiqué la réactivation de la pratique sage-femme. Pour les groupes de femmes qui ont initié la remise en question des soins obstétricaux au Québec, ils ont toujours associé la sage-femme à une de leurs demandes principales : l'humanisation des soins. Par la suite, les pressions constantes des Québécoises et des nombreux organismes ont porté fruit puisqu'en juin 1990, l'Assemblée nationale du Québec a adopté la Loi sur la pratique des sages-femmes dans le cadre de projets-pilotes.

De nos jours, l’Université du Québec à Trois-Rivières offre une formation universitaire d’une durée de 4 ans, le Baccalauréat en pratique sage-femme, qui satisfait entièrement les critères de qualité et de compétence inhérents à une telle formation.

De plus, les sages-femmes praticiennes ont l’obligation de maintenir à jour leurs compétences professionnelles par le biais de la formation continue. Certaines formations sont obligatoires aux 2 ans comme la formation concernant la détection et la gestion adéquate des urgences obstétricales ainsi que la formation concernant la prise en charge de tout nouveau-né nécessitant des manœuvres de réanimation à la naissance.
Informations prises sur le site du programme de formation en pratique sage-femme, de l'UQTR.

Thalasso bain pour bébé

Ça fait déjà quelques temps que j'ai pris connaissance de ce vidéo et de cette techniques de thalasso développé après 15 ans de recherche, par Sonia Rochel.  Je vous partage la vidéo ce matin afin que vous aussi puissez découvrir comment c'est relaxant pour bébé.





mercredi 29 août 2012

Naître ailleur... qu'à l'hôpital

Voici le récit d'un papa dont la maman a donné naissance à la maison de naissance du boisé, à Blainville.  Le texte à été recopié dans son intégralité et, avec l'approbation de l'auteur.  Vous pouvez suivre l'auteur sur son site:www.simonpenseque.com

C'était vendredi soir, le 25 mai, le terrible orage qui allait frapper de plein fouet la région de Mirabel s'amenait tranquillement sur Terrebonne. Déjà je voyais vaciller la toile de mon gazebo, les feuilles des arbres se faisaient aller dans une danse qui laissait présager le pire... Le premier éclair a frappé en illuminant le ciel, s'en suivit un coup de tonnerre à tout casser. Au même moment, je vit ma conjointe poser les genoux au sol en se tenant le ventre à deux mains pour ensuite me dire "C'est maintenant... on y vas!"

Deux minutes pour charger l'auto et arracher les étiquettes de prix sur le siège de bébé et on partait, direction la Maison de Naissance de Blainville. Quoi? Pas à l'hôpital? Que j'en entends déjà plusieurs dire, comme je l'ai entendu à maintes reprises ces derniers mois. Non, pas à l'hôpital, car chez nous on a fait un choix de naissance alternatif pour notre petit trésor.

J'écris ce billet aujourd'hui pour tenter d'informer et d'éduquer sur ce sujet méconnu de la société. Moi le premier, quand ma conjointe m'a annoncé vouloir accoucher en maison de naissance, j'ai trouvé cette idée très "hippie", croyant à une idée farfelue qui pourrait potentiellement mettre en danger la vie de notre fils si jamais des complications devaient survenir...

Rien de plus faux, j'étais dans le champ et une seule visite suffit pour me convaincre!

Tout d'abord, la maison elle même. Une des chambre de la Maison de Naissance de Blainville Vous trouverez à la maison de naissance tout ce qui faut pour vous construire un nid, un espace personnel pour donner vie à votre nouvelle famille. Ne demandez pas si on peux avoir des chambres privées, la réponse est simple, elle le sont tous! Par chambre, on ne parle pas d'un carré de 16 par 26, on parle de chambres plus grandes que ce que la majorité d'entre vous ont probablement comme chambre des maîtres à leur domicile. Équipées de lits double, afin de permettre à papa aussi de se reposer au côté de maman, d'un berceau pour y placer votre bébé après sa naissance, d'un bain à remous spacieux et de meubles afin d'y poser vos effets personnels comme si vous étiez à l'hôtel.




Le personnel qui vous accueillera
Ne cherchez pas le médecin, il n'y en a pas. Vous serez pris en charge par des sage-femmes, en fait les même qui auront assuré votre suivit de grossesse depuis le début. Mais une sage-femme, c'est quoi? Non ce n'est pas une vieille bonnefemme aux allures de sorcières qui n'a que pour seule expérience d'avoir eu 18 enfants dans sa vie, NON! Une sage-femme, ça possède 4 ans d'université en un seul domaine, soit celui d'assister les femmes à donner la vie! Sans vouloir dénigrer personne dans notre système de santé, vous ne trouverez pas plus formé en la matière qu'une sage femme.

La technique d'accouchement
Ne cherchez pas le lit qui sert à se coucher sur le dos avec les jambes dans des étriers pour accoucher sur le dos comme dans tout les films, il n'existe pas en maison de naissance! Je vous ai dit que la chambre avait un lit double, et bien c'est ce lit qui servira pour l'accouchement, si jamais vous décidez d'accoucher dessus. Quoi? Il y a d'autres options? Ben oui! Si vous désirez accoucher par terre, on vous fournira un matelas de mousse adéquat. Si vous préférez accoucher dans le bain, on vous donnera aussi cette option, tout comme si vous avez envie d'accoucher debout! En gros VOUS avez le choix de la position, c'est votre bébé, vous êtes dans votre bulle, vous menez le bal! Vous avez aussi le choix de qui vous désirez avoir avec vous au moment de donner la vie. Vous avez au minimum avec vous deux sages femmes et votre conjoint. La suite vous appartient... Vous désirez avoir votre chiropraticien avec vous? Pas de problèmes! Votre acupuncteur, votre massothérapeute, votre mère, votre soeur ou même un clown pour vous changer les idées??? PAS DE PROBLÈMES!!! Dans la mesure où vous ne surchargez pas la pièce et que vous laissez l'espace de travail requis aux sage-femmes pour travailler, vous pouvez amener qui vous voulez et elles se feront un plaisir de collaborer avec ces personnes durant votre accouchement.

Et papa là dedans?
Même si l'ensemble des efforts sont concentrés sur maman, on le laisse pas papa en plan. Même si on ne vous poussera pas dans le dos pour rien, on s'occupe de vous et on lit dans vos yeux. Vos inquiétudes sont très bien perçues et on saura vous réconforter peu importe ce qui arrive. Pour les sage-femmes, vous n'êtes pas que le géniteur, vous êtes partie intégrante de cette belle aventure.

Et si jamais ça devait tourner mal?
J'avoue que cette question était probablement celle qui me chicotait le plus. Rien à craindre! Même si l'approche des maisons de naissance est axé sur un accouchement le plus naturel possible, tout y est en cas de pépin. Tout l'équipement d'urgence y est et toutes les sage-femmes sont formées pour l'utiliser autant pour votre bébé que pour vous. Si jamais, la situation devait le requérir, des ententes sont pré-établies avec l'hôpital le plus proche pour un transport en ambulance et une admission d'urgence. Malgré le spectre de cette possibilité, ne craignez rien, ces cas sont rares car vous êtes entre de bonnes mains.

Et après?
Une fois que bébé est arrivé, vous disposez de 24 heures pour vous remettre de l'épreuve. Pendant ces 24 heures, vous conservez votre chambre, qu'on se fera un devoir de remettre en ordre après l'accouchement. La maison est équipée d'une cuisine-salon et les repas sont inclus pour maman (papa doit débourser un faible coût pour manger). Si tout a bien été et que vous préférez retourner dans le confort de votre foyer, trois heures après l'accouchement vous êtes libre de partir. QUOI? 3 HEURES? Oui, 3 heures mais c'est votre décision.



Ça vous tente?
J'en entends déjà dire, "Ouin c'est ben beau là, chambre privée comme à la maison, personnel attentionné, cuisine pis toute là, mais on roule pas sur l'or nous autre! Comment ça coûte ton affaire?" Ça coûte rien, au même titre que l'hôpital (où en plus vous devez payer pour la chambre privée!). Bien que méconnu de la population du Québec, les maisons de naissance sont un service publique défrayé par la RAMQ. Les deux seuls inconvénients, sont que pour y avoir accès, vous devez vous inscrire sur la liste d'attente de celle de votre région et... qu'il doit y en avoir une dans votre région, car il n'y en a malheureusement pas partout!

Même si j'étais sceptique au début, après l'avoir vécu, je suis totalement vendu à l'idée et si c'était à recommencer dans 9 mois (ok, disons un an, laissons le temps à maman de s'en remettre), ce serait un OUI inconditionnel tellement j'ai apprécié l'expérience.

À tout le personnel, de la Maison de Naissance de Blainville, je dis MERCI, merci pour nous avoir permis de vivre cette expérience dans ces conditions et ainsi donner naissance à notre fils dans ce climat des plus propice à ce moment si inoubliable.

Notre fils, Liam, né à la maison de Naissance de Blainville, le 26 mai 2012